Vins dégustés sur le blog

jeudi 29 décembre 2011

Vacances de Noël 2011!

L'accès à internet ayant été difficile pendant les vacances, le blog n'est plus à jour. Je vais de ce pas rectifier le tir en publiant mes derniers vins dégustés lors de ces 10 derniers jours... avec notamment de beaux Champagne de vignerons!

  • Champagne Lancelot-Pienne, Cuvée de la Table Ronde, Grand Cru Blanc de Blancs issu des communes de Chouilly, Cramant et Avize. Ma bouteille est principalement issue de la vendange 2007.
Champagne très fruité au nez, aérien en bouche! Des arômes de miel et de fruits blancs et jaunes précèdent une bouche délicate et crémeuse avec un dosage présent qui lui donne une certaine élégance. J'ai très hâte de goûter le même vin en version Brut Nature! Excellent rapport qualité-prix à 16 ou 17 euros!

16/20



  • Champagne Assailly-Leclaire, Rosé. 87% de Chardonnay Grand Cru d'Avize, 13% de Pinot Noir de Bouzy
Un rosé qui tire vers le rouge. Cela me plaît. Un caractère vineux qui me fait penser que ce Champagne ira très bien à table. Ce dernier est plutôt fermé aromatiquement. On peut tout de même y sentir des arômes de fruits rouges : fraise et groseille. En bouche, c'est en effet vineux, puissant et cela manque même de fraîcheur. J'avais nettement préféré la cuvée réservée ou le bon millésimé 2005! Prix : environ 18 euros. Millésimé 2005 à 25 euros, cuvée réservée au prix extraordinaire de 15,5 euros.




  • Champagne Pierre Bertrand, Blanc de Blancs, 100% Chardonnay, mélange 1999 et 2002! 
Ouvert dans le train pour faire passer le temps... mais surtout pour célébrer les vacances! 
Vraiment bluffé par ce magnifique blanc de blancs. La couleur est superbe, légèrement évoluée d'un bel or avec de jolis reflets. Le nez nous séduit tout de suite avec des arômes de noisette, de beurre, de nougat et de champignons. La bouche est vineuse avec une finale fraîche, longue et acidulée. Coup de coeur! Environ 15 euros au domaine.

16/20


  • Domaine Alain Chavy, Puligny-Montrachet 2008
Un joli Puligny-Montrachet, bien typé, avec un bon équilibre entre le bois et le fruit. Prix inconnu.

15/20



  • Côte Rôtie, Domaine Jasmin 2009
Le domaine Jasmin est réputé pour élaborer des Côte Rôtie en finesse. J'avais donc trouvé le 2006 absolument remarquable. Laissons sa chance à ce jeune 2009, année plus solaire!

Le nez est floral... sans doute le viognier? Nous ressentons également des arômes de violette, de fruits noirs, d'olive noire. Le vin est plein, rond en attaque, les tanins très fins, droits et serrés. Il faut l'attendre pour qu'il s'ouvre davantage et que le tout devienne plus charmeur. Prix propriété : 26 euros.

14.5/20


  • Domaine Dupont-Tisserandot, Gevrey-Chambertin 1er Cru, Les Cazetiers 2007.
Ce n'est pas la première fois que je bois ce vin. L'année dernière, ce dernier était encore marqué par le fût neuf. Cette fois-ci, cela semble bien mieux intégré. Le nez est nettement moins vanillé et le terroir semble avoir pris le dessus avec un nez animal et terreux, fruits rouges et noirs. La bouche est massive, compacte, large! Mais les tanins sont déliés et la finale élégante... J'adore. Prix : 32 euros.

18/20



  • Coteaux de Bellet, Blanc, 2010 : un vin très méditerranéen... floral, fenouillé, avec une bouche pleine de saveur mais un peu chaude. 14/20. Prix inconnu.
  • Coteaux de Bellet, Rouge, 2009 : Un vin qui sent bon le coulis de mûre, le cacao, avec également un peu de fût... nous retrouvons ces arômes en bouche, avec des tanins souples et une finale fraîche. 15/20 Prix inconnu.

  • Terremoto, Emporda, Vin Espagnol non millésimé produit par un français!

Si j'ai bien compris le discours du caviste, il s'agit là du fond de cuve du grand vin du domaine Terra Remota, situé en appellation Emporda... qui n'a donc pas été élevé en barrique et qui est juste sur le fruit, à consommer rapidement.

Un très bon moment autour de cette bouteille à l'apéritif. Bu légèrement frais, ce vin délivrait des arômes diablement gourmands de cerise noire bien mûre, de cannelle, d'herbes de provence. C'est rond, souple, gourmand... on se ressert, cela descend vite et ne coûte que 6,9 euros. Un très bon vin à boire sans réfléchir. 

15/20


  • Les Vignes Oubliées, Coteaux du Languedoc, Terrasses du Larzac, vinifié et élevé par Oliver Jullien et Jean-Baptiste Granier, 2010
De très vieilles vignes de Saint Privat ont été exploitées par un vigneron de talent pour créer cette cuvée aux arômes de cuir, de réglisse, d'olive et de fruits noirs. La bouche est clairement construite sur le fruit, avec des tanins souples, peu perceptibles, et une finale acidulée qui rend le vin vraiment digeste. Un peu moins de 15 euros.

14.5/20 

dans le train en sur-réservation... sur le strapontin dans le couloir


  • Domaine de Souch, Marie-Kattalin, 2008, Jurançon
Les vins issus du Domaine de Souch sont parmi les plus réputés de l'appellation Jurançon. Le vignoble est conduit en bio-dynamie et les rendements sont très faibles.

Nez exotique : mangue, ananas... ainsi qu'un peu de poire williams. Évidemment du sucre en bouche, mais tellement d'acidité qu'on l'oublie. Le vin est très tendu. L'acidité est même trop présente. Le tout est plutôt fermé. À revoir dans 6 mois car pour le moment c'est une grande déception. Environ 28-30 euros.

14/20



lundi 19 décembre 2011

Arbois Pupillin, Savagnin Domaine Pierre Overnoy 2000. Chinon Les Picasses 1985, Olga Raffault

Après avoir beaucoup entendu parler du domaine Pierre Overnoy, j'ai officiellement goûté un vin de ce domaine lors de mon passage au Grapiot à Pupillin. Ce restaurant est une vraie merveille. Les prix y sont aussi impeccables que le service et les plats sont bien travaillés... le tout à un prix relativement dérisoire (moins de 20€ le plat). Mais j'y vais surtout pour la carte des vins dont les coefficients sont ridiculement bas (Les Chalasses 2007 de Ganevat était à 30 euros). 

  • Le Chardonnay 2008 du domaine Pierre Overnoy (ouillé) bu cet été m'avait paru au premier abord totalement incompréhensible. C'était juste un jus acidulé, fluide, totalement fermé aussi bien au nez qu'en bouche. Déception. 1h30 de carafe et le vin commençait à s'exprimer.. Jamais je n'avais vu un vin évoluer autant à l'aération. C'était d'une géniale finesse et le tout s'ouvrait petit à petit sur de délicats arômes noisettés d'une grande précision... suivi d'un vrai feu d'artifice de saveurs. 17.5/20


Un petit mot sur ce domaine : Pierre Overnoy est une sorte de pape du vin naturel qui a désormais laissé sa place à Emmanuel Houillon. Le domaine n'ajoute pas de soufre, n'utilise pas de désherbant chimique, ne filtre pas ses vins...

Il y a quelques jours j'ai donc ouvert pour l'anniversaire de mon amie une bouteille de...

  • Pierre Overnoy, Savagnin 2000, Arbois Pupillin (ouillé)
Le vin a été carafé 8h. Il en avait besoin. La robe est trouble. Peu attrayante. À vrai dire, ce n'est pas le genre de vin que l'on pourrait servir à n'importe qui. Il faudrait bien préciser auparavant : "C'est un vin naturel... travaillé de façon un peu différente de ce que l'on boit tout les jours...".

Miam.. des lies en suspension ou une sorte de dépot?
Cire jaune = Savagnin!

Le nez est curieux. Il évoque le cognac, le caramel, le coing, la prune, la pêche et toutes sortes de fruits cuits. 
En bouche, le vin possède un gras hors normes, d'une texture presque huileuse... heureusement, cela précède une longue (très longue...) finale épicée. Servi à 18°, le vin a besoin de se rafraîchir un peu pour devenir plus digeste. 

C'est un excellent vin pour amateurs avertis, qui ne laissera personne indifférent. En ce qui me concerne, j'avais préféré la pureté du Chardonnay 2008. Prix caviste : 36 euros. 

16.5/20
on dirait du cidre!





Nous continuons ce dîner avec un vieux Chinon.

  • Chinon Les Picasses 1985, domaine Olga Raffault, Cabernet Franc


La robe est jeune pour un vin de cet âge (26 ans!).
Nez de feuilles mortes, de sous bois, légumes d'hiver en tout genre... soupe de légume si l'on veut! Un peu de champignons et un côté viandé. Il n'y a plus tellement de fruit au nez. Les arômes évolués dominent. 
Les tanins sont complètement fondus, c'est un régal, et la finale est longue et nette. Prix : 26 euros.

17/20. 


mercredi 14 décembre 2011

Champagne Guiborat, En la rue de Vergy de Lignier-MIchelot 2006

En cherchant un Champagne de bon rapport qualité-prix, je me suis décidé à aller rendre visite à un domaine à tarifs attractifs et recommandé dans le guide de Michel Bettane. De plus, cet article du figaro m'avait décidément convaincu

Je pars à la rencontre de Mr Fouquet, qui me reçoit très aimablement en me faisant visiter ses caves. Nous goûtons le blanc de blancs, d'une grande élégance, aérien, magnifique pour 15 euros!

J'achète une bouteille de chaque cuvée pour bien prendre le temps de les apprécier à la maison...

Ouverture de la première hier soir.

  • Champagne Guiborat, Tradition, Brut sans année
Le nez est frais et citronné. La bulle est fine, la bouche pure avec une finale salivante. C'est un champagne assez simple mais qui reste hautement recommandable pour son prix (13 euros).

14/20



Mes papilles sont désormais prêtes à déguster un vin à l'aveugle, choisi par mon amie parmi une trentaine de rouges.

  • Morey-Saint-Denis, En La Rue de Vergy 2006, Domaine Lignier-Michelot (à l'aveugle).

À la couleur, je me dis que cela doit être un bourgogne. Hop, un nez dans le verre : effectivement, c'est un pinot noir bourguignon. Voilà qui me rend joyeux. Le nez est un peu sauvage et animal, ça sent la ronce et les fruits rouges. Le boisé est présent et ne me gêne en rien. C'est un vin plein en bouche, on doit être sur la côte de nuits. Aucun tanin accrocheur. C'est très bien fait mais je lui reproche une finale un peu courte. Prix : 26,5 euros

15.5/20


Je me souviens que j'avais acheté ce vin au caveau des vignerons de Morey-Saint-Denis. C'est une bonne adresse pour trouver des vins du village au prix propriété, si l'on a pas le temps d'aller visiter les vignerons. Je l'avais choisi car ce climat, situé juste au dessus des grands crus Bonnes-Mares et Clos-De-Tart m'intriguait... (souvenir de l'excellent 2005 de Bruno Clair et surtout du merveilleux 2007 de chez Perrot-Minot, hélas, cher).

dimanche 11 décembre 2011

Master Class au Grand Tasting : Veuve Clicquot - Collection Cave Privée : Rosés 1978 et 1989, Blancs 1980 et 1990

Le lendemain du Master Class du Clos des Goisses je suis allé déguster quelques vins de la collection Cave Privée de Veuve Clicquot, commentés par Michel Bettane et l'oenologue de chez Clicquot : Cyril Brun.

Je n'ai jamais trop aimé le BSA de Veuve Clicquot, c'est pourquoi je me suis inscrit à ce Master Class pour voir ce qui se faisait de mieux chez eux. Nous allons goûter, dans l'ordre, au blanc 1990, au rosé 1989, au blanc 1980 puis nous terminerons avec le rosé 1978.




  • Veuve Clicquot Cave Privée 1990, blanc : dosé à 4gr/L, issu d'un millésime mythique, solaire et de grande concentration. 16388 bouteilles dégorgées en octobre 2008. 
Le nez évoque les fruits secs et reste frais et brioché. La bouche laisse place à des saveurs miellées avec une finale noisettée conservant une bonne acidité.

17/20.

  • Veuve Clicquot Cave Privée 1989, rosé d'assemblage (mélange de vin rouge et de vin blanc) : Millésime très solaire également. 24825 bouteilles dégorgées en octobre 2008, dosées à 4g/L. 12,8% de vin rouge (pinot noir) de Bouzy.
Nez de sous bois et de liqueur de fruits rouges, avec quelques arômes de patisserie, et légèrement cacaoté et oxydé. En bouche, on penserait être sur un champagne blanc. En comparaison avec le vin précedent, celui ci possède un peu moins d'acidité. C'est beau, long et complexe.

18,5/20

  • Veuve Clicquot, Cave Privée 1980, blanc. 1341 bouteilles anciennement dégorgées... en mai 1986! dosé à 9g/L. 53% de pinot noir, 37% de chardonnay et 10% de pinot meunier.
Michel Bettane évoque un vin grandement protégé par les oenologues de l'époque. Pour moi, le nez est vraiment curieux et pas très net malgré des notes de coquille d'huître et un peu de truffe blanche... mais quelque chose de gênant qui revient également en bouche. Est-ce le soufre qui me perturbe? Je n'ai pas compris ce vin.

  • Veuve Clicquot, Cave Privée 1978 : Grand millésime à rosé. 2296 bouteilles dégorgées en octobre 2008. Dosage à 4g/L. 15% de vin rouge de Bouzy.
L'été a été froid et très ensoleillé. Cela a permis une maturation lente et les raisins ont développé beaucoup de parfums. Le nez est très complexe avec des arômes évolués, malgré cela, le fruit est encore présent. On retrouve cette complexité en bouche. Le vin est long. J'aime beaucoup.

18,5/20


vendredi 9 décembre 2011

François Chidaine, Vouvray, Les Argiles 2009

Voilà un deuxième vin de François Chidaine qui ne m'a vraiment pas déçu. Nous sommes cette fois-ci à Vouvray... et je devine que le terroir doit être riche en Argiles...

L'appellation Vouvray fait face à celle de Montlouis-Sur-Loire.


  • Vouvray, Les Argiles 2009, François Chidaine 100% Chenin
Le nez évoque les agrumes, pamplemousse, citron, mais également les fruits exotiques (ananas). La bouche est ronde, l'attaque est tendre et la finale est vive et de bonne longueur. Vraiment rien à reprocher à ce vin. Excellent RQP à 12,8 euros!

15.5/20

mercredi 7 décembre 2011

Florine 2009, Côtes du Jura, Jean-François Ganevat

Jean-François Ganevat fait partie de l'élite des vignerons du Jura. Pour avoir bu 4 cuvées différentes de ce domaine ces deux dernières années, je n'ai jamais été déçu. C'est toujours un superbe moment. Je regrette seulement que les vins de ce domaine soient désormais introuvables. Lorsque j'étais dans le jura cet été, les cavistes avaient été déjà dévalisé.

Ce Chardonnay Ouillé 2009, tout jeune donc, est l'une de ses entrées de gamme... mais ça vole déjà très haut.

  • Chardonnay Ouillé Côtes du Jura 2009 cuvée Florine




La robe est d'un or soutenu magnifique. Le nez est complexe et très élégant. Derrière un premier nez beurré nous retrouvons des arômes floraux, de crème citronnée, de noisette et de pomme chaude. En bouche, l'attaque est ample et généreuse, mais une fine acidité nous suit jusqu'en finale pour que le vin trouve son équilibre. C'est vraiment très bon. Prix : 19 euros chez un caviste.



Quelques indications techniques

mardi 6 décembre 2011

Champagne Thienot et Bordeaux de Dourthe.

La maison Thiénot est une jeune et dynamique maison de Champagne, qui, arrivant assez tard parmi les maisons de champagne, a été libre de définir son style.

Par chance, une dégustation de 4 Champagne, puis de 4 Bordeaux de la maison Thiénot (qui possède des domaines bordelais) était organisée par une association de mon école de commerce, présentée par Stanislas Thiénot lui même!  


  • Champagne Thiénot, Brut Sans Année, base 2007, avec 20% de vins de réserve 2006 et 2005. 45% Chardonnay, 35% Pinot noir, 20% Pinot Meunier


Mr Thiénot nous affirme que les vins Thiénot recherchent avant tout le fruit et la fraîcheur. C'est effectivement le cas ici, avec des arômes fruités, floraux, une bouche vive, franche, nette, pas très complexe, très apéritive. Je trouve que c'est un peu trop dosé et que ce dosage, à environ 10g lui fait perdre son caractère, mais c'est mon goût personnel et personne à part moi n'a pu reprocher à ce Champagne son dosage, et je comprends tout à fait ce style qui ne correspond pas au mien. Environ 28 euros.

14/20. 

  • Champagne Thiénot, BSA rosé
La robe est très pale. C'est un rosé très délicat par ses parfums de petits fruits rouges. La bouche est vive, la bulle fine mais très présente, avec une finale très fruitée. Environ 34 euros

14/20.
  • Grande Cuvée Alain Thiénot 1999
Belle complexité sur les fruits jaunes et un peu de fruits secs. En bouche, le vin est plein de fruit, beaucoup plus vineux que les deux champagnes précédents, et l'on ressent une certaine minéralité. Encore une fois hélas, mon goût très personnel aimerait une finale un peu plus vive! Cela reste un très beau champagne complexe. Prix : environ 70 euros.

16/20

  • Cuvée parcellaire d'Avize : La vigne aux Gamins, 2001 (moins de 4000 bouteilles produites, vieilles vignes de chardonnay)


La bulle est fine, le nez complexe et fin avec des arômes miellés et pâtissiers. Très blanc de blancs un peu mature. La bouche est minérale et longue. C'est très beau également. Prix : une centaine d'euros.

16.5/20 

Nous passons désormais aux bordeaux.
  • Sauvignon Blanc, Dourthe N°1, 2010
On redescend totalement sur terre avec ce vin très simple qui recherche l'expression du cépage Sauvignon. C'est herbacé, citronné, agrumes... la bouche est creuse et peu persistante malgré un joli gras. Ça peut se boire aussi bien que de l'eau, et c'est aussi le but recherché. Prix : 7,5 euros.

13/20

  • Château Rahoul, Graves, 2005. 80% Merlot, 20% Cabernet Sauvignon.
Beau nez légèrement évolué, et donc complexe et ouvert. Ça donne envie de goûter. En bouche, le vin est très souple et rond avec de beaux tanins en finale qui donnent au vin un peu de mâche. Je ne connais pas son prix, mais c'est bon.

14,5/20
  • Château Belgrave, Haut-Médoc, 2005
Le vin est à majorité de Cabernet-Sauvignon. D'après Stanislas Thiénot, la propriété étant voisine de Lagrange, ce vin est assez typé Saint-Julien. La couleur est plus sombre, moins évoluée que celle du vin précédent, avec une plus grande intensité de fruits et moins d'arômes liés à l'évolution. En bouche, c'est plus jeune, plus long, plus sérieux avec davantage de tanins. Bon vin.

15.5/20
  • Essence 2003. Dourthe. Vin très intéressant réunissant les meilleurs raisins des meilleurs parcelles au sein des propriétés de Dourthe! Élevage en barriques neuves. 6000 Bouteilles produites!
                                                       


Le nez est très frais pour un 2003. C'est complexe avec des arômes de tabac, de cèdre et fruits noirs. En bouche, le vin est puissant, ample, les tanins très présents et un peu secs. De l'ambition pour cette cuvée, qui, dans un autre contexte qu'en fin de dégustation, aurait pu être un coup de coeur. (Au restaurant avec un carré d'agneau par exemple!). Prix : une centaine d'euros.

16/20

Un grand merci aux organisateurs et à la maison Thiénot pour le temps qu'elle nous a consacré et sa générosité.

lundi 5 décembre 2011

Master Class Philipponnat au Grand Tasting! Clos des Goisses 1996, 1997, 2001, 2002.

Le Grand Tasting est un évènement créé par Bettane&Desseauve ayant lieu tous les ans au carrousel du Louvre et réunissant de nombreux domaines prestigieux.

Vendredi 2 Décembre 2011

Pour bien commencer la première journée, je me suis inscrit au "master class" du domaine Philipponnat, où j'ai pu goûter 4 différents millésimes du mythique Clos des Goisses

Le Clos des Goisses est un clos à forte pente exposé plein sud de 5,5 hectares détenu en monopole par Philipponnat et situé à Mareuil-Sur-Aÿ. En général, les cépages utilisés sont le Pinot Noir et le Chardonnay respectivement à hauteur de 70% et 30%. L'élevage se fait en fûts de 3 à 6 ans. 

Le dosage est le même chaque année : 4gr/L, peu importe la récolte. Cela correspond au dosage "extra-brut" même si l'étiquette indique "Brut".





  • Clos Des Goisses 1996 (sur ce millésime, environ 50/50 PN/Chardonnay) Pas de fermentation malolactique

Nous avons utlisé des verres VINUM de Riedel, modèle Riesling/Chianti


1996 est un grand millésime en Champagne, ayant produit des vins extrêmes à la fois dans leur concentration, leur maturité de fruit et leur acidité.
Le nez est pâtissier : amande, praliné, noisette... et semble minéral car il évoque la craie. L'attaque est franche, le vin fluide, la bouche est superbe, très longue grâce notamment à l'acidité en finale qui le rend viril. J'adore cette acidité que Mr Philipponnat qualifie d'extrême. Ce dernier ajoute que c'est un champagne qui peut encore se garder trente ans.

C'est l'un des plus beaux champagnes que j'ai pu boire. 


19.5/20 (à noter qu'Allen Meadow's lui a attribué un score de 97/100!)


  • Clos des Goisses 1997 Millésime froid.
Mr Philipponnat évoque des arômes d'herbe grasse, d'absinthe au nez. En bouche, c'est beau, long et fluide. Le dosage semble plus perceptible (alors qu'il est similaire... mais ça je ne l'aurai appris qu'à la fin!) à cause d'un côté plus tendre, plus charmeur. J'aime moins mais bon... c'est beau! Peut se garder 20 ans d'après Mr Philipponnat.

16.5/20

  • Clos des Goisses 2001 Millésimé très délicat, vendanges sous la pluie et le froid, 8000 bouteilles produites seulement.
Robe un peu évoluée, d'un doré magnifique. Le nez évoque les fruits secs et je perçois également un peu d'arômes oxydatifs. Mr Philipponnat qualifie ce vin de "glycériné", avec plus de gras, lié au botrytis, par opposition aux autres vins qui étaient "fluides". C'est très bon mais légèrement inférieur au 1997 pour moi. Il ira moins loin, avec un potentiel de garde d'une dizaine d'années.

16/20

  • Clos des Goisses 2002 Très grand millésime champenois.
Le vin est plus jeune et un peu fermé. Il est encore timide. On peut percevoir des fruits rouges, un peu de grillé. En bouche, c'est plein d'harmonie avec une amertume racée en finale, sans l'acidité que certains pourraient trouver un peu agressive du millésime 1996. J'aime beaucoup mais il faudra être patient... car il peut se garder environ 50 ans. À boire de suite, je préfère le 1996.

18.5/20